Le passage aux Canaries a révélé une vraie « route » des traversées et, aujourd’hui comme hier, des équipiers cherchent une place à bord d’un bateau où des skippers, seuls maîtres à bord, font un peu la pluie et le beau temps : ils embarquent ou débarquent à leur gré les équipiers…
Nous sommes partis et pour un temps que je ne mesure pas bien. La sensation est intense et c’est ce temps-là qui m’intéresse. En bref, c’est très relax et pour ceux qui aiment les détails, le petit déjeuner s’étale entre 8 et 9h, le déjeuner a lieu vers 13h et le dîner entre 19 et 21h. Entre ces repas, chacun récupère de son quart de nuit et vaque à ses occupations : lecture, mots croisés, manœuvres des voiles, activités d’écrans divers, écoute de musique, ménage du bord et petits bricolages. Ce rythme inhabituel apaise et permet comme un « reset », une nouvelle configuration.
Les nuits sont à donner le vertige : la voute céleste et le volume d’eau font palper l’infini et les questions existentielles sont en embuscade.
Nous avons décidé, finalement de nous arrêter au Cap vert « le toit vert » pour les Arabes pour une petite escale de deux jours. Mindelo, sur Sao Vicente, est un arrêt habituel pour les voiliers qui traversent et la marina est très vivante avec tous ces aztèques qui arrivent ou qui partent vers quelque part.
De là, nous aurons une grande étape de deux ou trois semaines vers les Antilles mais nous avons déjà un aperçu de la vie sur le grand bleu.
Merci pour tous les petits messages reçus.
Coin du bilan électrique : François est un marin astucieux et j’assiste avec plaisir à l’affrontement du « génie méca » contre le « génie élec » à propos de l’installation d’un possible régulateur d’allure : système qui permettrait d’économiser l’énergie consommée par le pilote automatique ; le «Ça ne marchera jamais » s’oppose au « on va quand même essayer » ; toujours à suivre…
Coin « faune et flore » : le dauphin « grambus » fait environ 4m et ne vient pas du tout jouer autour du bateau ; il circule en escadrons et semble animé d’une grosse fringale.
Coin ciné-club : François a dans sa besace une sonothèque et une vidéothèque à spectre large qui meuble bien le quart de nuit .J’ai donc vu avec plaisir « la visite de la fanfare » de Eran Korilin avec l’éblouissante Ronit Elkabetz. Je vous le recommande chaudement.
Coin pour Lucas : Je crois bien que, quand tu seras grand, tu auras droit à des parties de pêche avec Papyfred qui n’est pas peu fier d’avoir attrapé une dorade coryphène sur chaque ligne. 2022 démarre fort !
Pose du tangon.
Quand le vent est portant, on se laisse pousser par deux voiles d'avant : le gênois et le gennaker; la grand-voile est remballée.
On trinque avec vous pour 2022.
La planchette est le quart du début de la bonne idée du régulateur d'allure défendu par Fred.
Cette photo est dédiée à Bernadette et à Félix.
Arrivée au petit matin à Mindelo.
Fred tu regresses ,je t'ai vu mieux faire au mexique avec des maes maes de 35 kg
mais bon j'aimerais regresser comme toi avec vos deux dorades et surtout le voyage
que d'écris fort bien Francoise
Je vous embrasse fort et vous souhaite mes meilleurs voeux pour 2022
Philippe
Sacré Fred toujours le même :)
bisous et bonne année.
Quel bonheur de lire vos aventures et de vous voir en tee-shirt au milieu de nos journées grises d'hiver ....
Des bises pleines d'admiration et au plaisir de vous suivre encore.
Florence (la petite)